Les différents types d'aérateur fenêtre
Aérateur simple auto‑réglable
Ce modèle basique assure un débit d’air constant grâce à une petite membrane mécanique qui régule le passage de l’air. Il coûte entre 10 et 20 € et ne demande aucun entretien particulier. Sa conception simple le rend durable, mais le débit permanent entraîne inévitablement des pertes de chaleur en hiver, surtout par temps froid. Il reste la solution la plus courante dans les logements équipés d’une VMC simple flux autoréglable et dans les installations où la priorité est donnée à la simplicité et au prix.
Aérateur hygroréglable
Plus évolué, il s'ajuste automatiquement en fonction du taux d’humidité intérieure, s’ouvrant davantage lorsque l’air est humide et se fermant partiellement lorsque l’air est sec. Cela permet de limiter les pertes thermiques. Son prix se situe entre 25 et 50 €. Pour rester performant, il nécessite un dépoussiérage périodique. Ce type d’aérateur est adapté aux VMC simple flux hygroréglables et se retrouve souvent dans les logements récents où l’efficacité énergétique est une priorité.
Aérateur intégré au vitrage (type Renson)
Installé directement dans le vitrage, il assure une bonne isolation acoustique tout en maintenant un renouvellement d’air permanent. Son coût varie de 50 à 150 €, ce qui le place parmi les solutions les plus onéreuses. Il offre d’excellentes performances phoniques et convient particulièrement aux logements exposés à des nuisances sonores élevées. En revanche, son esthétique extérieure est parfois jugée peu discrète.
Avantages et inconvénients de l'aérateur
Un aérateur de fenêtre est un petit dispositif intégré qui permet à l’air extérieur de pénétrer en continu dans le logement, même lorsque la fenêtre reste fermée. Il contribue à maintenir une bonne qualité de l’air intérieur.
Cependant, comme tout système, il présente aussi certains inconvénients pouvant impacter le confort ou l’esthétique.
| Avantages de l’aérateur | Inconvénients de l’aérateur |
|---|---|
| Air plus sain : réduit CO₂, particules fines et polluants | Légère entrée d’air froid en hiver pouvant réduire le confort thermique |
| Réduction de l’humidité : limite condensation et moisissures | Peut générer un faible bruit d’air entrant, perceptible dans un environnement très calme |
| Meilleure oxygénation : favorise concentration et sommeil | Si mal entretenu, accumulation de poussière pouvant réduire l’efficacité |
| Prévention des troubles respiratoires et allergies | Impact esthétique sur la fenêtre, selon le modèle choisi |
Aérateur : option ou obligation ?
La loi n’impose pas toujours un aérateur, mais elle exige une aération générale et permanente dans tout logement. L’obligation dépend donc du système de ventilation :
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Obligatoire :
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Logement équipé d’une VMC simple flux → entrées d’air permanentes imposées dans les pièces principales (séjour, chambres, bureau).
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Remplacement de fenêtres dans un logement déjà ventilé par entrées d’air → obligation de conserver ou remplacer ces entrées d’air.
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Pas obligatoire :
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Logement équipé d’une VMC double flux → la ventilation est gérée par le réseau mécanique, pas besoin d’aérateurs sur fenêtres.
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Logement ancien ventilé naturellement (sans VMC) → non imposé, mais recommandé pour améliorer la qualité d’air.
En résumé, la présence d’un aérateur sur les fenêtres dépend surtout du type de ventilation installé dans le logement, mais même lorsqu’il n’est pas obligatoire, il reste un moyen simple et efficace d’améliorer le renouvellement d’air et le confort intérieur.
